Depuis quelques semaines un voleur énigmatique signait ses forfaits au pied des arbres fruitiers.
L'étonnant de l'affaire était que le prunier et le pommier étaient entourés de coques de noisettes, percées et nettoyées proprement.
Manifestement, le voleur coinçait ses larcins dans la fourche de ces arbres et se servait de cet étau naturel pour maintenir le fruit pendant qu'il l'ouvrait puis le consommait.
Je sais, depuis ce matin, que Fantomas et Arsène Lupin ne sont pour rien dans cette affaire.
J'ai observé le chapardeur qui faisait son marché tranquillement, en sautant de branche en branche, puis emportait les noisettes jusqu'à son astucieux atelier.
Le geai qui nous fascinait depuis toujours par son plumage était en fait un bandit.
Il en est ainsi de certains personnages, parés des artifices de leurs fonctions, et qui nous pillent proprement après que nous les eussions admirés.
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