mardi 30 mars 2010

Charles DARWIN et l'origine des iPod




J'espère que le titre de ce billet vous interpelle, comme on dit vulgairement de nos jours car, la gageure, que je hasarde ce jour, est de vous démontrer qu'il en est de l'évolution des baladeurs comme il en fut de l'évolution des espèces. J'aurais pu prendre un autre appareil mais, pour vous balader, j'ai pris un baladeur, et ce ne sera ni une ballade, ni une balade!


Darwin l'a bien expliqué, sur dix milles générations, une espèce évolue doucement, par ce qu'il appelle des "variations" qui, au départ, sont faibles au regard des caractères généraux de l'espèce initiale. Mais, lorsque cette variation donne une réelle supériorité à la variante, elle prospère au point de faire disparaitre totalement la souche originale. Les deux variantes peuvent donc cohabiter un certain temps mais, à quelques exceptions près, l'ancienne variété disparait.
Une souche initiale A donnera ainsi, 10000 générations plus tard, une espèce ne ressemblant plus du tout à la souche initiale bien que, généalogiquement, elle en soit issue.


Diagramme extrait de "L'origine des espèces"
Les petites branches représentent des variétés ou souches originelles disparues.
Chaque intervalle représente 1000 générations.

Venons en au baladeur, ce petit lecteur de bandes puis de disque, puis de mémoire, qui servit , et sert encore, à préparer des générations de malentendants.
A l'origine, il y avait un appareil relativement lourd, dans lequel on mettait une cassette. Il fallait appuyer sur des gros boutons .... etc..
Mais, les entreprises mondiales diffusant ce type de matériel, ont la fâcheuse habitude de regarder dans le jardin de leurs voisins et de poursuivre un objectif unique, lancinant, immuable: " Vendre encore plus de baladeurs". Qui osera affirmer qu'il s'agit là d'un objectif écologique, altruiste, tourné vers la sauvetage du monde? Personne! Il s'agit là de gagner un peu plus de tunes!
Ces entreprises là sont condamnées à innover, chaque jour, à ajouter un gadget, à modifier une forme, à jouer sur le poids, les fonctionnalités. Car, le client est là, la bave aux lèvres, attendant le petit dernier. N'avez vous jamais vu, les files de clients patientant à la porte des magasins les jours de sortie du nouveau joujou, se battant pour avoir l'ustensile convoité avant que les stocks du jour ne s'épuisent?
Deux mois plus tard, vous retrouverez les mêmes, devant le même magasin, désireux d'acheter le nouveau gadget et ainsi de suite, jusqu'à extinction ..... de la race humaine!
Car, l'homme ne maitrise plus ce processus "définalisé"! Seule la compétition mène le monde, une compétition technique épuisante, inutile, incontrôlable!
Essayez de me démontrer qu'il est vital pour l'homme de posséder le dernier téléphone portable à la mode, l'ordinateur ultra plat, la télévision la plus large, l'iPod à 8 Go, 34 Go, 68 Go...
Pourtant, toutes ces espèces d'objets naissent et meurent à des vitesses incroyables. Chaque nouvelle espèce détruit la précédente. Offrez donc un mange disque à vos petits enfants!
Et quand ce n'est pas l'objet qui disparait c'est la firme qui le produisait et qui n'a pas su innover!
En termes philosophiques, nous sommes passés des modernes, aux post-modernes puis au monde de la technique, décrit par Heidegger!
Je vous entends murmurer: "Il faut réagir!". Mais, pauvres de vous, il est trop tard! Nous appartenons désormais à une espèce qui ne contrôle pas son destin, une espèce qui peut tout détruire. Nos dirigeants s'agitent, bavardent, rédigent des protocoles, prennent un Falcon privé pour faire, dans la journée, l'aller et retour Paris Fort-de-France mais, sont impuissants à changer quoi que ce soit à la folie contemporaine!
Tout cela n'est qu'agitation stérile, pour ne pas dire gesticulation. Le plus important, dans une réunion de dirigeants politiques, c'est le gueuleton du midi et les frais de déplacement. L'écologie dites vous? Ah oui, l'écologie! Mais notre président ne vient il pas de l'affirmer: " L'environnement, ça commence à bien faire!".
Au fait, je vous amuse, je vous amuse, et si ça tombe, il y a un nouvel iPod en vente dans votre super marché! Excusez moi!
Olla, allo, hello, vous ne m'entendez pas bien? Vous êtes un peu sourds vous! Vous aviez un baladeur dans votre jeunesse?
Mais non, pas un déambulateur, un ba-la-deur!
Ah bon, vous avez connu Balladur, mais qu'est ce que vous voulez que ça me fasse?




Le scandale des ours en Haut-Anjou

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A l'entrée du bois de la Jeunerie,
quelques habitants de la région manifestent le 22 mars 2010.


Le charmant petit village de B...... bruit de rumeurs insistantes depuis quelques jours.
Difficile pourtant d’accorder le moindre crédit à une nouvelle qui circule de bouche à oreille, surprend, inquiète et mobilise.
Plusieurs plantigrades, autrement dit des ours, seraient sur le point d’être relâchés dans un bois de 30 hectares, situé en bordure du village et appartenant à la communauté de communes du Haut-Anjou.
Incrédules d’abord, nous avons pris contact avec un édile local qui, sans confirmer l’information, admet qu’il a été contacté par le ministère de l’agriculture.
Vous n’êtes pas sans savoir que, dans une région du sud ouest de la France, une polémique enfle quant à l’arrivée éventuelle d’un couple d’ours slovaques. Or, ces ours sont déjà en France et rongent leur frein dans un zoo des environs. Force est de reconnaître que cette attente doit être insupportable pour des animaux qui jouissaient d’une réelle liberté, il y a encore quelques jours.
Le bois de la Jeunerie serait-il une solution de repli, envisagée en haut lieu? Tout porte désormais à le croire.
Des travaux sont en cours qui visent à sécuriser le site. Une clôture électrique est en cours de montage, du même type que celles que vous apercevez parfois autour de nos près. Les techniciens nous ont affirmés que cette « barrière » serait amplement suffisante pour empêcher toute évasion.
Le fait que le bois ne soit pas interdit aux promeneurs est tout aussi étonnant mais, la taille et l’âge de ces animaux restent compatibles avec une cohabitation pacifique. Du moins c’est ce qu’on nous affirme.
Le bois a été choisi sur des critères de densité des taillis et en raison de la présence de points d’eau. Bref, il semble bien que les dès soient jetés.
Cette décision tombe mal. En effet, une action promotionnelle est en cours. Initiée par l’Office de Tourisme de Chateauneuf-sur-Sarthe, elle tend à faire connaître une offre touristique à plusieurs volets dont le bois n’est pas la moindre composante.
La réalité va-t-elle rejoindre la légende ? On dit que c’est dans le bois de la Jeunerie que jean Louis PESCH situe les actions des sympathiques personnages de sa bande dessinée « Sylvain et Sylvette ». Quatre compères accompagnent leurs aventures, un sanglier, un loup, un renard et un ours !
Une plaquette sera diffusée dans les établissements scolaires de la région qui rappelle les différentes activités possibles en ces lieux.
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A ces différentes activités, faudra t’il ajouter une autre activité :
« la course poursuite » ?

Dernière minute
La presse s'empare du problème!


jeudi 18 mars 2010

La philosophie réduite à une vulgaire scolastique





Il est communément reconnu que la philosophie est née en Grèce, cinq à six cents ans avant Jésus Christ. Deux mille six cents années se sont donc écoulées depuis cette genèse.
C'est la raison pour laquelle, nous sommes nombreux à aborder cette "discipline" par le biais d'une approche critique, historique et donc ardue, compte tenu de la somme d'ouvrages, d'essais, d'analyses, de polémiques, qui garnissent les murs des bibliothèques. C'est l'approche que nous ont proposée nos vieux professeurs, alimentant ainsi l'innombrable cohorte des personnes persuadées de l'ésotérisme de cette "science", de son inaccessibilité au commun des mortels, de son inutilité dans un monde offert aux scientifiques, aux techniciens, aux comptables.
La philosophie serait à la littérature ce que l'opéra est à la musique, le bridge au jeu de la carte, l'entrechat à l'art de la danse. Il y aurait trop à apprendre avant d'en goûter les plaisirs.
A contrario, les romans de gare, le rap, la belote et la valse musette sont, il est vrai, plus accessibles au vulgum pecus. Difficile de le nier!
Pourtant, au risque de provoquer certains d'entre vous, j'affirme que si les religions n'étaient pas venues polluer notre entendement, nous serions sans doute aujourd'hui beaucoup plus nombreux à aborder la philosophie comme un mode de recherche des chemins de la sagesse.
Or, même si, au moins dans notre monde occidental, les religions sont en déclin, il n'en reste pas moins que nous avons perdu, depuis fort longtemps, l'art de raisonner en philosophe face au monde qui nous héberge, aux gens qui nous entourent, à notre angoisse de la mort.
Les religions nous ont fourni un costume, du genre prêt à porter, infroissable et indéchirable, lavable à sec et bien pratique. "Heureux les simples d'esprit" qui revêtent cet habit évangélique, ou coranique ou autre. Il est, "ma foi", bien pratique. Basé sur la "confiance" aveugle en des révélations de divers prophètes, il vous ôtera vos angoisses, si vous êtes assez crédule pour en accepter les messages.
Bref, et vous l'avez bien compris, je suis un des tenants de la libre pensée, celle qui vous permettra de rechercher vous même les voies d'une certaine sagesse. Certes, cette voie est difficile et il n'est pas évident qu'elle vous débarrasse de vos angoisses mais, elle vous gardera lucide!
En ce qui me concerne je tiens à cette lucidité. Elle me tient éloigné des religieux, des gurus, des astrologues, des profiteurs de la crédulité humaine, des prêcheurs, des laveurs de cerveau. de l'alcool, de la drogue et des somnifères Elle me permet une approche non scolastique des courants philosophiques. Quand j'étudie les stoïciens, les sceptiques, les cyniques et les épicuriens, je n'ai plus l'impression de mettre en danger mes poumons à cause de la poussière qui recouvre les vieux ouvrages mais, j'aère simplement mon esprit critique.

Et je découvre, chaque jour un peu plus, que la philosophie
c'est vachement sympa!
pour l'opéra, le bridge et les entrechats, on verra plus tard!

l'empereur Marc Aurèle





dimanche 14 mars 2010

Alain Finkielkraut

Je découvre ce philosophe, à travers quelques discours et interviews très polémiques mais, je me demande si on ne devrait pas écouter plus ce genre de vérités! Cela rencontre, quelque part, mon ras le bol du "politiquement correct". Et si c'était cela le "gai savoir" prôné par Nietzsche.

mercredi 10 mars 2010

dimanche 7 mars 2010

Un homme dévoré par un lion sous les yeux d'un apache

Depuis quelques jours, nous hébergeons Apache, le chat de notre fils. Peu habitué à la campagne, Apache découvre peu à peu les dangers du village.

Gilles DETROIT

Pour la fête des Grand-Mères

jeudi 4 mars 2010

Molière reviens! Ils sont devenus fous!

ALCESTE

Non, elle est générale, et je hais tous les hommes,
Les uns parce qu'ils sont méchants et malfaisants,
Et les autres pour être aux méchants complaisants,
Et n'avoir pas pour eux ces haines vigoureuses
Que doit donner le vice aux âmes vertueuses
De cette complaisance on voit l'injuste excès
Pour le franc scélérat avec qui j'ai procès;
Au travers de son masque on voit à plein le traître,
Partout il est connu pour tout ce qu'il peut être,
Et ses roulements d'yeux et son ton radouci
N'imposent qu'à des gens qui ne sont point d'ici.
On sait que ce pied plat, digne qu'on le confonde,
Par de sales emplois s'est poussé dans le monde,
Et que par eux son sort, de splendeur revêtu,
Fait gronder le mérite et rougir la vertu.
Quelques titres honteux qu'en tout lieu on lui donne,
Son misérable honneur ne voit pour lui personne;
Nommez le fourbe, infâme et scélérat maudit,
Tout le monde en convient et nul n'y contredit.
Cependant sa grimace est partout bien venue;
On l'accueille, on lui rit, partout il s'insinue,
Et, s'il est, par la brigue, un rang à disputer,
Sur le plus honnête homme on le voit l'emporter.
Têtebleu! Ce me sont de mortelles blessures
De voir qu'avec le vice on garde des mesures,
Et parfois il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un désert l'approche des humains.
[...]

Dialogue entre Colbert et Mazarin "Le diable rouge"


> COLBERT : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou

> MAZARIN : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
>
COLBERT : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

MAZARIN : On en crée d’autres.
>
COLBERT :
Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils le sont déjà.

MAZARIN : Oui, c’est impossible.
>
COLBERT :
Alors, les riches ?

MAZARIN : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres .
> COLBERT:
Alors, comment fait-on ?

MAZARIN : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.

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lundi 1 mars 2010

La digue du Génie à l'Aiguillon sur Mer. Polémique

Digue du Génie

Le recul de la côte, sur la face ouest de la Pointe, a conduit l'Etat a autoriser en 1863 la construction de la digue du Génie. Longue d'environ 5 km, elle a pour but de mettre à l'abri les terrains céréaliers et maraîchers, s'étendant entre la rivière « Le Lay » et le Canal de Luçon sur une vingtaine de kilomètres et situés en moyenne à 2 mètres en dessous du niveau des plus hautes eaux.
La base de la digue recouvrant le cordon sableux de la dune, est établi à la cote des plus basses mers.
En 1974, lors de tempêtes particulièrement violentes, 5 brèches ont été ouvertes dans le corps de l'ouvrage déjà gravement endommagé par les hivers précédents. Des actions ont été entreprises pour réparer et protéger la digue et le cordon dunaire comme aménager légèrement la Pointe pour lutter contre l'érosion et les dégradations dues aux vents, aux activités humaines et à la mer.

En ce début d'année 2010, on peut lire ceci:

On ne sait pas comment c'est possible !!!! (Sic.)

En réalité,

on se trouve encore confronté à la bêtise humaine, avec un petit b. Au départ, on assèche des marais, on cultive sur les terres récupérées des céréales et des légumes, on construit une digue pour sauvegarder ces cultures puis, on construit des maisons.


Nos ancêtres gaulois étaient quand même plus malins. Sur ces marécages il y avait des "ilots". Ils y avaient construit leurs huttes et, de nos jours, on y retrouve encore des vestiges. A Aiguillion sur Mer et à La Faute sur Mer, bien malin celui qui mettrait à jour des vestiges gaulois!

Malins Astérix et Obélix!!!!

Ce qui me dépasse c'est que, avec un coefficient de marée de 104 et des vents prévus à 150 km/h, personne n'ait susurré aux habitants de ces anciens marais, endormis à 2m sous le niveau de la mer,
de garder des palmes et un tuba à portée de la main!




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