jeudi 26 novembre 2009

Tout simplement génial

mardi 24 novembre 2009

Jean-Louis PESCH et la Bête du GEVAUDAN

Il est des rencontres qui marquent une vie! Je suppose que les bergères et bergers, ceux qui ont croisé la route de la Bête, ne me contrediront pas! J'ai rencontré des imbéciles, pas forcément bêtes d'ailleurs, mais je n'en fus pas mordu. Certes, la semaine dernière, le chien de mes voisins a mordu la main que je lui tendais mais, en l'occurence, c'est moi qui fut bête de la lui tendre et lui ne fut pas tendre avec mes doigts, je dois bien le reconnaitre.
Depuis quelques semaines, je rencontre régulièrement Jean-Louis PESCH, le célèbre auteur de la bande dessinée "Sylvain et Sylvette". Jean-Louis a élu domicile dans le Haut-Anjou, pas loin de chez moi et je suis allé toquer à sa porte. Avec mon idée derrière la tête, j'avais l'air de ce que j'étais, un solliciteur. Les idées derrière la tête ne forment pas une auréole, comme celle des saints, mais donnent un air de casse-pied.
Dans la cour il y avait le grand loup noir, l'un des quatre compères, fort aimable ma foi puisqu'il ne s'agit, en fait, que d'un brave chien. Il m'accueillit fort courtoisement. Je ne vis pas les autres compères.
Je venais solliciter, en cette demeure, la collaboration du dessinateur pour la réalisation d'une plaquette promotionnelle. L'office de tourisme du Haut Anjou voulait faire connaitre le bois de mon village et inciter les écoles de la région à y amener leurs classes. Immédiatement, Jean-Louis PESCH a adhéré à cette idée et le bois est devenu LE "LIEU" où Sylvain et Sylvette ont vécu leurs nombreuses aventures. Les deux gentils personnages ont investi les frondaisons, installé leur âne, leur chèvre, leurs poules au creux des sentiers où, rapidement, ils ont eu à se garder des quatre compères. La magie de cette bande dessinée a agi et le bois ne nous appartient plus. Il appartient désormais aux enfants.


La plaquette

Je dois dire, en passant, que les moins ravis ne sont pas les quatre autres compères de cette aventure. Je désigne ainsi quatre élèves du lycée agricole Edmond Michelet qui oeuvrent à la réalisation de cette plaquette dans le cadre de leur "mémoire" annuel. Ils en sont, en quelque sorte les coauteurs. Ils ont élaboré les textes, orienté le dessinateur, déterminé les domaines à éclairer avec l'enthousiasme qui sied à leur jeune âge. Je vous les présenterai dans un futur billet.
*
Bon, me direz vous, mais quel est le rapport avec la Bête? Zabulle, tu nous allèches avec la promesse d'égorgements bien sanglants, d'éventrations à la londonienne, d'effrois excitants et tu nous parles de Sylvain et Sylvette.
Oui, oui, j'y viens.

Jean-Louis est un protecteur intransigeant des animaux, défenseur des loups du Mercantour, des ours des Pyrénées, des tigres du Bengale et des bengalis du Tigre. Il fréquente même Allain Bougrain-Dubourg, c'est tout dire! Aucun de ses personnages qu'il soit humain ou animal n'est méchant. Ni blessures, ni estropiements ne viennent jamais punir les facéties des compères.
Pourtant, en 2005, il a publié "La bête du Gévaudan" aux éditions De Borée. C'est un livre magnifique, avec des dessins superbes, un souci incroyable du détail et de la vérité. Mr PESCH lui a consacré près de 18 mois de travail, de visites sur place, de consultations d'archives. Les paysages sont authentiques, les fermes sont typiques, les costumes étudiés sur des documents d'époque. Bref, le perfectionnisme de cet auteur transparait dans chaque page de l'ouvrage et c'est tout à son honneur.

J'ai interrogé Jean-Louis sur les raisons de cet "écart de conduite". La réponse fut celle d'un vrai philosophe. En gros, il est malséant d'inventer l'horreur dans un ouvrage de fiction mais, quand il s'agit de rendre compte de faits réels, il faut agir en historien. La bête du Gévaudan a bien existé, elle a croqué une centaine de malchanceux, difficile de faire de cette histoire une bluette.

La vraie question est la suivante: Ces loups étaient ils plus féroces que certains acteurs du drame? Je cite Monseigneur de Choiseul-Beaupré, évêque de Mende "...pères et mères qui avez la douleur de voir vos enfants égorgés par ce monstre que dieu a armé contre leur vie, n'avez vous pas lieu de craindre d'avoir mérité par vos dérèglements que dieu les frappe d'un fléau terrible?". Ben tiens, les mécréants! Je suis certain qu'ils n'y avaient même pas pensé.

Le résultat de ce joli prêche fut que beaucoup d'attaques furent gardées secrètes par les proches des victimes. Ils craignaient l'amalgame...


Jean-Louis dédicaçant son livre

Au fait, je vous propose un jeu:
Quelle est notre bête du Gévaudan actuelle?

Le SIDA?
La grippe A?
Le réchauffement de la Terre?
Les tempêtes?
Les tsunamis?

De toutes façons, bande de mécréants, je vous soupçonne de ne pas assez prier le grand ectoplasme!


mercredi 4 novembre 2009

Arnaque organisée à Paris

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J'ai vaguement l'impression de m'être fait arnaquer par la police nationale. C'est plus qu'une impression, une inquiétude! Est-il possible que nos braves pandores, en bande organisée, soient mandatés par la préfecture de Paris pour faire du chiffre? Pire encore, des responsables de la police sont ils capables de prendre des initiatives à la limite de l'abus de pouvoir?
Jugez en:
Vendredi, sortant du périphérique au niveau de la porte d'Orléans, je retrouve les joyeux encombrements des rues parisiennes. Les voitures, autobus et camions avancent cul à nez, et nez à cul, vers la fameuse porte. Pour couronner le tout des travaux sont en cours, deux grues sont à l'oeuvre et la pagaille est indescriptible.
Coincé entre deux voiture, un autobus et un camion, je ne sais plus trop où je suis. Je viens de passer un feu vert, j'avance dix centimètres par dix centimètres dans un univers sans repères et sans visibilité.
Enfin, une dizaine de gardiens de la paix semblent vouloir s'occuper du problème. Ils font signe aux voitures de tourner à gauche dans une voie dégagée. De bonne grâce, j'accepte de sortir de la bonne direction en me disant que je retrouverai la bonne route plus tard.
A ce moment là, une pandore féminine, du genre choisi sur casting, se penche à ma portière. Je baisse ma vitre et j'entends: "Vous savez pourquoi je vous arrête?".
"Ben, non, évidemment". "Encombrement de carrefour!" qu'elle me répond l'actrice de cinéma.
Je réponds: "Vous plaisantez?". Ben non, elle plaisante pas et, comme il lui reste une dizaine de feuillets sur son carnet à souches et que l'heure de l'apéro approche, j'ai droit au PV.
Notez bien que toutes les voitures à qui on a demandé de tourner à gauche ont droit au PV. Ca prendra même une demi heure pour verbaliser tout ça malgré la présence d'une dizaine de résultats de casting policier.
J'aimerais savoir combien de malheureux ont eu droit à cette arnaque? Il fallait voir l'étonnement de tous ces lauréats de la loterie policière. Je suis certain qu'au moins une centaine d'automobilistes ont eu droit à cette flagrante injustice! A 90 Euros le pigeon, ça en fait de l'oseille récoltée!
D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi le maire de mon village n'utilise pas cette arnaque pour renflouer les caisses du bourg. Il suffit de mettre une grue en travers du carrefour des amourettes, trois quatre pandores aux aguets, et hop, encombrement de chaussée sur dix kms. Si en plus il y a deux ou trois parisiens dans la file le plaisir en sera décuplé!

mardi 3 novembre 2009

Le chat de Geluck

Moi qui ne suis, tout au plus, qu'un vieil homme sautillant de certitudes erronées en incertitudes avérées, j'admire le chat de Geluck, placide et stable sur ses pattes.
Petit clin d'oeil aux bigarreaux en passant. Comme ces cerises dont on décore les oreilles de nos enfants, au printemps, ces bigarreaux là ont mon oreille en toute saison... Comprenne qui pourra!

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