dimanche 23 janvier 2011

Valérie MONTEMBAULT et Dominique LACROIX en concert à Champigné. Violontare et Guicelle

Soirée magique samedi soir au Petit Théâtre de Champigné. Les deux virtuoses ont captivé la salle. Je ne saurais trop vous inciter à rechercher les salles où ces deux artistes se produisent.
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(Extrait de leur plaquette)
" De Françoise HARDY à Chick COREA, en passant par DJANGO ou GAINSBOURG il n'y a qu'un pas que ces deux musiciens franchissent tout en finesse, nous offrant un répertoire plein de rebondissements"


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Je vous livre, ci-dessus, un montage vidéo agrémenté de quelques vidéos de cette soirée.
J'avoue que Valérie et Dominique mériteraient un meilleur "vidéaste" que Zabulle mais, cela vous incitera à aller les écouter
en "LIVE".

dimanche 16 janvier 2011

Les roses du Kenya c'est KAKA

Il est facile, en cette époque de gâchis, de s’indigner. Mille sujets nauséabonds démoralisent nos velléités écologiques ou simplement humanistes. L’argent roi pérennise ses méfaits et le bonhomme se fait rare. Le peuple est dans les gradins. Les gladiateurs sont dans l’écran et nous amusent. Les capitalistes s’enrichissent. Les pauvres crèvent. Les dauphins mangent du plastique.
Il n’y a plus d’innocence.
Acheter une rose devient un acte délictueux.
En voici la preuve 
Les roses viennent de votre jardin, du Kenya, de Colombie, d’Équateur ou de Zimbabwe. Celles de votre jardin sont magnifiques. La gourmandise en eau des autres est mortifère !
Le petit prince de Saint-Exupéry le savait bien lui qui, chaque matin, arrosait la prétentieuse rose de sa planète lointaine. Et, comme dirait Brice, une rose ça va, mais des millions de roses !
Au Kenya, le lac Naivasha, bijou de biodiversité,  meurt de cette gourmandise.
Le dilemme tient dans le choix entre, donner du travail à quelques kényans, 3000 dit-on, et affamer quelques pêcheurs.
 















C'est un mauvais dilemme et, dans la réalité, il n’y a pas de choix. Il faut arrêter de pomper l’eau du lac puis de l’alimenter en pesticides qui ruissellent allègrement depuis les fermes industrielles qui se sont implantées sur ses rives. Il faut arrêter de donner à boire, aux habitants des bidonvilles avoisinants, cette même soupe de pesticides.
C’est un désastre humain et écologique. Le chlorure de méthyle tue la faune, la flore, les habitants.
On donne dix ans au lac avant de devenir un cloaque nauséabond.
Le pire est que les bouquets achetés dans votre supermarché sont labellisées « Origine : Pays-Bas ». En l’occurrence, ce pays européen n’est que transitaire pour ces fleurs, produites par des ouvriers payés un à deux dollars par jour !
Donc, je vous le dis mes amis : Boycottez les fleurs qui viennent d’Afrique !! Il existe, dans notre Anjou, des producteurs de roses qui mettront bientôt la clé sous la porte parce que la concurrence de ces fermes lointainse est insoutenable. 
Et puis, pensez au gaspillage énergétique que cela implique. Pensez aux tonnes de gaz à effet de serre que cela rejette dans l’atmosphère. Car, bien entendu, toutes ces roses ne viennent pas à pied depuis ces terres lointaines.
Votre fleuriste doit vous proposer des fleurs françaises.

Cela privera le Kenya de quelques millions de dollars mais, où vont ces dollars sinon dans la poche de ces mêmes profiteurs qui importent des haricots verts d’Afrique du Sud ou des glaïeuls de Colombie? Notez, en passant, que même le feuillage dont on agrémente les bouquets, est importé d’Inde ou de Chine !

Bon ! Il n’y a pas encore de roses dans mon jardin mais, les crocus pointent leur nez, quelques bourgeons apparaissent, les oiseaux chantent. Il règne comme un air de printemps !

Mignonne, allons voir si la rose 
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vostre pareil


Devient:

Mignonne, allons voir si la rose 
Qui au Kenya avoit desclose
Sa robe jaune au creux des serres
A point vidé cette vesprée
Le beau lac qui la nourrissait
De ses roseaux et ses eaux claires

Las! voyez comme peu d'espace
Mignonne elle a laissé en place
Des eaux si pures du vieux lac
O vraiment l'homme est imbécile
A dépenser des eaux fertiles
Pour de l'argent mettre en son sac!

Donc, si vous me croyez mignonne
Même si votre amant fredonne
En vous tendant des fleurs coupées
Refusez lui ce qu'il réclame
Si pour vous déclarer sa flamme
Il revient d'un super marché!

                                     Ronzab

Voyez le site de Joël en cliquant sur le lien suivant: Boycott

samedi 8 janvier 2011

Du barbershop à Brissarthe le 21 mai 2011. Concert " L'entente chorale ".

Le style barbershop est un style a cappella, ou musique vocale non accompagnée, qui a une origine afro-américaine. Prévu avec quatre accords, mélodie, ténor, basse, baryton, c’est un style proche du Ragtime.
Très populaire aux Etats-Unis, il fait l’objet de rencontres amicales et colorées. Les groupes qui s’y adonnent adoptent, traditionnellement, des tenues amusantes, appropriées au contexte de leurs chants. 

 Les huit chanteurs anglais qui vont se produire dans notre village, le 21 mai 2011, ont d'autres cordes à leur arc que ce style particulier mais, il m'a paru intéressant d'insister sur cet aspect de leur répertoire.
 En dehors de ces chants "populaires" the Melrose Singers" aborderont Lassus, Purcell, Mozart, Brahms, Mendelsshon, Faure, Stanford, Offenbach et Gerschwin. 



Cet éclectisme est de bon augure et la soirée ne devrait pas être ennuyeuse en compagnie de ces sympathiques choristes, venus tout spécialement de leur pays pour nous offrir leur talent.
Vous pouvez consulter les aspects logistiques de cette manifestation sur http://sauvegardepatrimoinebrissarthois.blogspot.com/

Vous trouverez, ci-dessous, le type de chants abordés dans la première partie:
Nota: Par d'autres groupes que The Melrose Singers








Et un exemple de barbershop pour terminer: Night and day de Cole Porter

samedi 1 janvier 2011

Chronique de la misanthropie ordinaire. Au restau Théâtre Angers

Marre! J'en ai marre d'être le pigeon de la fête foraine, la cible déplumée du tireur lucide qui acharne ses projectiles sur mes maigres ressources de rond bourgeois! Marre de la médiocrité ambiante! Marre d'être un con!
J'ai sacrifié quelques heures et quelques sous, hier soir, c'est à dire l'année dernière, pour mêler mes os à ceux du vulgum pecus local, celui des fêtes et des bulles, des vociférations et de la danse du ventre.
J'ai ôté ma broigne de vieil ours campagnard, changé de chaussettes et rogné mes ongles, pour participer au trépas de l'an fini. Mal m'en a pris!
Il existe, en nos profondes préfectures, des endroits pour indulgents gogos où, non content de vous prendre votre argent, on sollicite en plus votre satisfecit! "Tous va bien, madame, monsieur?". La question revenait, en lancinant leitmotiv, pendant que du bout de la fourchette, nous remuions, circonspects, des sauces improbables nappant des viandes cernées d'insipides légumes.
"Pour 100 balles t'as plus rien" clamait une ancienne antienne. Pour 100 euros c'est tout pareil! Dans ce restaurant angevin, la nappe ne recouvrait même pas le formica marron des tables et les biscuits apéritifs, de base, avertissaient le convive: "ça va être ta fête!". Le cocktail de bienvenue, facturé 6,50€ pièce, quarante balles quoi, agressait le litchi de fond de verre avant de se retourner contre votre palais.
Ce fut long. Très long. Cinq gamins occupaient les cinquante convives. On parle parfois d'intermittents du spectacle mais, en l'occurrence, c'est le spectacle qui fut intermittent. Je dois être mauvais public car, reconnaissons le, au moins une personne riait à gorge déployée. Moi, j'avais beau déployer une extrême bonne volonté, je fus navré dès le début par l'indigence des sketches! J'étais comme un extra terrestre débarqué au milieu d'un banquet d'anciens combattants. Jamais, je ne pus oublier cette montre qui, à mon poignet, avançait ses aiguilles vers l'année suivante.
De 22H30 à minuit, les acteurs disparurent, nous laissant en tête à tête avec une farandole de desserts fraichement décongelés de chez Picard. Le mousseux réchauffait pénardement ses bulles, dans le seau en plastique made in china, et mon coccyx douloureux errait aux quatre coins du maigre coussin sensé l'isoler de la chaise.
A minuit, les effusions d'usage furent à la hauteur de la déconvenue ambiante. Les condoléances de sortie de crématorium sont parfois plus gaies. Bref, il était question de retour au bercail quand, la tenancière du lieu annonça avec plaisir que le spectacle continuait! Je tentai une sortie furtive par la caisse mais elle était fermée. Le coccyx regagna son instrument de tourment jusqu'à 2H00 du matin.
En faisant mon chèque de 338,50€ (Non! Je ne vous ferai pas grâce des détails!), j'affirmai lâchement que cette soirée avait été merveilleuse. J'essayais, sans doute encore, de m'en persuader moi même!
Marre! Marre d'être le dindon de la farce, la farce du dindon!
Marre d'être aussi con!

Je publie, ci-dessous, la réponse que fit la direction du Restau-Théâtre à cette même critique, publiée par mes soins sur Trip Advisor. (Cliquer pour voir!) Ils sont pas contents les bougres mais, comme disait le gars Figaro: "Sans liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteuse!". Je leur conseille plutôt de tenir compte de ce coup de semonce pour, oubliant leur tiroir caisse, penser un peu plus aux clients!

Réponse de la direction
(Représentant de la direction)
10 janv. 2011
Réponse à Narcisse,
Cher Monsieur B......,
La bonne séance octroie le droit à chacun la solution de plusieurs réponses. Dans ce cas j'en vois trois.
La première, répondre directement sur le fond, mais, il n'y en a pas.
La deuxième, sur la forme. Aucun intérêt, si ce n'est la farce.
La troisième, faire preuve d'intelligence et choisir l'ignorance et c'est ce choix là que nous faisons.
Ne soyons pas plus bête et ne nous ridiculisons pas plus avant.
Vous êtes libre de vos choix, nous également et nous aurons le plaisir (*) à ne plus vous recevoir.
Courtoisement vôtre.


(*) Plaisir partagé en ce qui me concerne...!

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