dimanche 4 novembre 2007

Impasse


Lorsqu'on est au bord du gouffre, il faut parfois faire un grand pas en avant car, faire demi-tour peut s'avérer "ben ben gandilleux". (Patois du Haut Anjou)
C'est vous qui le dites, répond le camé Léon.
Au passage et sans aucune relation avec ce petit sujet, je conseille à ceux qui aiment fabriquer des petites boites en cartons d'aller sur le site suivant:
C'est peut-être un des bons moyens de descendre de sa branche !

samedi 3 novembre 2007

Révons



Avec ma gueule de crapaud
De batracien bouffeur de mouches
Ma calvitie aux quatre vents


Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes pattes de voleur
De gros rampant et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
L'eau croupie de ton vieux bassin
Sans jamais assouvir sa soif

***
Avec ma gueule de crapaud
De batracien bouffeur de mouches
Ma calvitie aux quatre vents
Avec ma peau qui s'est frottée
A la boue de tous les étés
Et tout ce qui portait bubons
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Les grenouilles de bénitier
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
***
Avec ma gueule de crapaud
De batracien bouffeur de mouches
Ma calvitie aux quatre vents
Tu me feras douce princesse
Un gros bisou sur les pustules
Et je deviendrai ton amant
Je serai ton prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons avec nos palmes

***
Et nous ferons chaque matin
Quelques longueurs dans ton bassin
Puis une grosse galipeeeeeeeeeeeette.



vendredi 2 novembre 2007

C'est chouette...


Mon blog était dans l'impasse.
Je réfléchissais au creux de mon vieil arbre, un oeil ouvert, un oeil fermé,
aux tracas de ce monde......
Une biche est passée.
Elle a moqué ma léthargie, soufflé une haleine chaude vers la lune effarée.
Les nuits et les jours sont redevenus distincts et j'ai déployé mes ailes blanches.
Blanches comme les cheveux d'un vieil homme.
Silencieux, j'ai griffé les clairs obscurs de la forêt de mes ailes soyeuses mais, indifférent aux frémissements des terriers et des gites, j'ai regagné bien vite le creux de mon pommier, pour réfléchir encore, frileux et maussade, un oeil fermé, un oeil ouvert,
aux tracas de ce monde...
Zabulle

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