Mon blog était dans l'impasse.
Je réfléchissais au creux de mon vieil arbre, un oeil ouvert, un oeil fermé,
aux tracas de ce monde......
Une biche est passée.
Elle a moqué ma léthargie, soufflé une haleine chaude vers la lune effarée.
Les nuits et les jours sont redevenus distincts et j'ai déployé mes ailes blanches.
Blanches comme les cheveux d'un vieil homme.
Silencieux, j'ai griffé les clairs obscurs de la forêt de mes ailes soyeuses mais, indifférent aux frémissements des terriers et des gites, j'ai regagné bien vite le creux de mon pommier, pour réfléchir encore, frileux et maussade, un oeil fermé, un oeil ouvert,
aux tracas de ce monde...
Zabulle
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