mercredi 30 avril 2008

Pourquoi Sarkozy me les gonfle de plus en plus?


Souvenez vous! J'ai résisté tant bien que mal à l'avalanche de faux pas de celui pour qui j'ai voté il y a un an. Et quand je dis faux pas...!
J'ai résisté à Cécilia, à Carla, à la Shoah, au salon de l'agriculture, aux marins pêcheurs, à Jean Sarkozy, aux municipales, à Emmanuelle Mignon, à Disneyland, à l'Egypte et à ma verrue plantaire.

Maintenant, pendant les marches du lundi, je ne quitte plus ma capuche et pendant les haltes je n'arrête pas de remettre mes lacets.

Je lis discrètement du François Léotard, en livre de poche et du Michel Onfray, sans dictionnaire. Avec François Léotard, je me sens un peu moins seul. Il écrit: "J'ai voté Nicolas Sarkozy mais je dors mal depuis", comme moi!

Avec Michel Onfray, j'ai l'impression de devenir plus intelligent, ... encore plus! (Je sais, c'est pas facile d'aller plus haut!)

Pour oublier, je lis aussi n'importe quoi, Victor Hugo ou Bibi Fricotin, par exemple.

Bref, j'essaie d'oublier. Je me sacrifierais bien, par un autodafé humain, comme ces bonzes qui s'enflammaient pour un oui, pour un rien. Mais les bonzes, aujourd'hui, ils préfèrent enflammer les magasins chinois. Ca fait moins mal! Et puis au prix du litre d'essence ça fait cher de la crémation! Notez bien que pour ma verrue plantaire, ça serait radical, la salope!

Bon, où voulais-je en venir au fait?

Ah oui, il me les gonfle avec son Dieu! Je ne supporte plus! Et en plus, il vient encore d'en rajouter une couche! Les enseignants sont utiles pour former et les curés, les rabbins, les pasteurs et les mollahs sont utiles pour donner un sens à la vie! En gros. Mais, où il va lui, le chanoine Sarkozy? Et les athées, qu'est ce qu'il en fait?

Et la laïcité, il s'assoie dessus?

On va la tailler en pointe la laïcité!

Si vous voyez ce que je veux dire!

mardi 22 avril 2008

Parce que ça ne fait pas de mal de rire un peu

http://www.dailymotion.com/relevance/search/mere%2Bet%2Bfils/video/x473kt_manege-mere-fils-onemaxshow-skyblog_fun
http://www.dailymotion.com/related/x473kt_manege-mere-fils-onemaxshow-skyblog_fun/video/x33sea_tapis-roulant-telecharge-la-video-s?from=rss




Hallucinant!
Si vous avez lu d'autres sujets similaires de mon blog vous savez à quel point je peux me moquer de la mort des célébrités, du vol de corbeaux qui se met alors à tournoyer au dessus de la dépouilles des Carlos, Pavarotti et autre Henri Salvador. Mais là, on reste scotché devant ces mêmes corbeaux survolant une tombe d'autant plus vide que son futur locataire apprend la nouvelle en même temps qu'eux.

Est ce marrant de savoir, à l'avance, ce que les commentateurs pensent de votre vie passée, de votre oeuvre, de vos ratages? J'en doute. Et que diront-ils lorsque ce même Pascal SEVRAN cassera vraiment sa pipe?
C'est dingue non?



lundi 21 avril 2008

Castor sans Pollux



En ce début d'année, les fesses de Simone ont défrayé la chronique, provoquant un tollé général de la part de quelques ligues féministes, dont les Chiennes de Garde.
Or, lorsqu'on observe la couverture de l'hebdomadaire qui osa proposer au regard de ses lecteurs ce magnifique fessier, on trouve un saisissant raccourci entre ce qui préoccupa ces dames et les "vrais" problèmes du moment.
En haut de page on y parle de Benazir Butho assassinée par les religieux pakistanais.
Et l'émotion des femmes se serait focalisée sur les fesses de Simone de Beauvoir?
Je ne peux croire à tant de futilité!
Car, après tout, Castor n'aurait pas rougi, vivante, de cet hommage à sa resplendissante beauté. On en déduit qu'elle fut, avant d'arborer une distance maussade, une jeune femme charmante, mettant en pratique ses principes d'amour libéré. Art Shay, s'il prit cette photo à l'insu de la belle, ne le put que parce qu'elle laissait la porte ouverte. Alertée par le déclic de l'appareil elle aurait simplement dit: "Vilain garçon!", ce qui ressemble plus à la prolongation d'un jeu érotique qu'à une révolte!
Il me paraît déplacé que les féministes perdent leur temps à ce combat dérisoire dans le même temps où, par le monde, on excise, on brule, on pend, on lacère, on vend, on répudie les consoeurs de Simone.
C'est, décidemment, un combat de trop pour ces prudes bourgeoises marchant (sans s'en rendre compte ?) dans les pas des catholiques les plus coincés.
*****
Comment ça vous n'avez pas bien vu! Là vous éxagérez !
Bon OK, je zoome !

samedi 19 avril 2008

Des militaires ....


Ecouté ce matin avec une certaine délectation, l'avis de Michel ONFRAY sur l'armée, les militaires, la discipline, la stratégie.

Un régal!
Attendez d'avoir quelques minutes de loisirs avant d'envoyer cette vidéo. Et dites moi ce que vous en pensez. Cliquez sur le lien suivant puis, quand vous étes sur la page web, cliquez sur Bonus web: Michel Onfray parle de l'armée.



mercredi 9 avril 2008

Aaron NEVILLE

Séquence émotion, en passant. Si vous ne connaissez pas Aaron NEVILLE, écoutez le dans l'Ave Maria. C'est la plus belle voix du monde....
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ave%2Bmaria/video/x43n01_aaron-neville-ave-maria_music
Si vous ne me croyez pas, essayez ces deux chats écorchés et comparez:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ave%2Bmaria/video/x3easy_tarja-turunen-ave-maria
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ave%2Bmaria/video/x4dato_vox-angeli-lave-maria_music
Pfffuit, allez coucher les chats !!!! Sales bêtes!
Bon, je vous l'accorde Pavarotti c'est pas mal non plus, mais je préfère Aaron:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ave%2Bmaria/video/x2x1cm_pavarotti-nellave-maria-di-shubert_news
Au fait, c'est de l'Ave Maria de Schubert dont nous parlons. Et une fois pour toutes ne confondez pas avec celui de Gounod:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ave%2Bmaria%2Bgounod/video/x4zk8q_ave-maria-de-gounod-musique-sacree_music
Vous ne serez pas libre avant d'avoir bien fait la différence entre les deux.
Hein la Marie?
Vingt dieux!

mardi 8 avril 2008

De la liberté

La France est un pays libre...
Mais, ton espace réel de liberté, toi qui me lis, quel est-il? Je vais te répondre: il est nul!
Parce que dans notre pays, et partout dans le monde, le liberté est réduite par les contingences mêmes de la société.
Ainsi, oseras-tu me dire que tu décides librement de l'heure de ton lever, de ton coucher, de tes repas?
Oseras-tu me dire que tu circules librement dans cet espace quadrillé qui est le tien?
La famille, l'école, le bureau (ou autre espace d'activité) t'ont dressé dans un cadre de lisibilité sociale, t'ont donné un statut, t'ont aliéné. Tu t'es jeté dans ce confort social par peur d'une angoissante liberté!
Ta liberté est définie par la loi. On t'a inculqué, dès ton plus jeune âge, des modes de pensée confortables. L'école, le collège, le lycée, l'université, la caserne, le mariage t'ont fourni un code très précis de l'itinéraire à suivre. Il fut jalonné de livrets scolaires, de fiches de police, d'examens de passage, de tests, de devoirs corrigés, de conseils de classe ou de régiment, d'écrits et d'oraux, de notations plus ou moins occultes, de mesures d'aptitude destinées à mesurer l'écart entre ton chemin et celui qui te fut tracé.
Plus que t'apprendre, on t'a toisé à l'aune de ta docilité. Le cadre n'était pas forcément adéquat mais il était adapté au jaugeage de ton aliénation réelle. Par exemple, tu as appris l'anglais pendant 10 ans et tu ne le parles pas encore, peu importe, tu as été noté!
Encore incrédule? Alors on continue!
Comment as-tu interprété les imbrications savantes des salles, couloirs et cheminements de ton collège (ou lycée ou ...)? As-tu eu conscience que son architecture permettait de savoir, à tout moment, où tu étais? Quand tu allais aux toilettes, avec l'autorisation expresse de ton professeur, n'as tu pas eu la sensation étrange d'être un intrus dans ces couloirs vides, dans la cour vide, dans les escaliers vides, dans les toilettes vides? Tu étais hors du flux des intercours, celui pendant lequel les élèves se croisent en troupeaux dociles et réglés. Tu en ressentais une certaine angoisse et, bien vite, tu rejoignais le troupeau rassemblé, à cet instant, dans une classe.
Imagine qu'à cet instant, tu aies traversé la cour, franchi le portail, dirigé tes pas vers la forêt, ou simplement vers la ville! Quelle angoisse! Et quelle liberté!
Plus tard, au bureau ou à l'usine, tu as suivi ces mêmes chemins, ponctués de coups de sirènes, de fiches à pointer, de repères horaires et lorsque, par hasard, tu te trouvais hors de ces normes, tu étais angoissé.
Aujourd'hui retraité, tu crois être sorti des chemins d'astreinte, tu as d'ailleurs eu du mal à te faire à cette liberté nouvelle. Et puis, tu t'es aperçu que ta liberté s'était encore restreinte. Les murs de ta maison, ou de ton appartement, se sont refermés sur toi. Les choix sont encore moindres quant au panel de chemins que la société t'avait autorisé à suivre. Ceux qui étaient liés à ton activité sont désormais parcourus par d'autres. Tes petits enfants suivent ceux de l'école. Il te reste ceux de la famille.
Pour peu que tu aies des problèmes de santé, ou des problèmes d'argent, ou les deux, tu restreindras encore plus tes circulations.
Enfin, en toute dernière limite, tu auras une dernière liberté, celle de choisir entre une boite ou l'étalement de tes cendres dans le jardin. Le vent t'emportera alors, peut-être, dans cette vraie liberté qui te fit défaut. Tu le croiras.
Mais, en réalité,
ce sera le vent qui décidera de ton chemin!
N.B: Ce texte est une pale interprétation du même sujet, traité par Miche Onfray, dans son Antimanuel de philosophie...

Liberté
Sur mes cahiers d'écolierSur mon pupitre et les arbresSur le sable de neigeJ'écris ton nom
Sur les pages luesSur toutes les pages blanchesPierre sang papier ou cendreJ'écris ton nom
Sur les images doréesSur les armes des guerriersSur la couronne des roisJ'écris ton nom
Sur la jungle et le désertSur les nids sur les genêtsSur l'écho de mon enfanceJ'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azurSur l'étang soleil moisiSur le lac lune vivanteJ'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizonSur les ailes des oiseauxEt sur le moulin des ombresJ'écris ton nom
Sur chaque bouffées d'auroreSur la mer sur les bateauxSur la montagne démenteJ'écris ton nom
Sur la mousse des nuagesSur les sueurs de l'oragesSur la pluie épaisse et fadeJ'écris ton nom
Sur les formes scintillantesSur les cloches des couleursSur la vérité physiqueJ'écris ton nom
Sur les sentiers éveillésSur les routes déployéesSur les places qui débordentJ'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allumeSur la lampe qui s'éteintSur mes raisons réuniesJ'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deuxDu miroir et de ma chambreSur mon lit coquille videJ'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendreSur ses oreilles dresséesSur sa patte maladroiteJ'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porteSur les objets familiersSur le flot du feu béniJ'écris ton nom
Sur toute chair accordéeSur le front de mes amisSur chaque main qui se tendJ'écris ton nom
Sur la vitre des surprisesSur les lèvres attendriesBien au-dessus du silenceJ'écris ton nom
Sur mes refuges détruitsSur mes phares écroulésSur les murs de mon ennuiJ'écris ton nom
Sur l'absence sans désirSur la solitude nueSur les marches de la mortJ'écris ton nom
Sur la santé revenueSur le risque disparuSur l'espoir sans souvenirJ'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un motJe recommence ma vieJe suis né pour te connaîtrePour te nommer

Paul Eluard

vendredi 4 avril 2008

Pour rigoler, une fois, hein?











Les décharges publiques


Rassurez vous, il ne sera pas question ici de masturbation en public mais bien des décharges du même nom.

Il s'agit simplement d'un petit sujet qui me trotte par la tête depuis quelques jours. Je suis persuadé que, bien avant de réouvrir les maisons closes, les habitants de cette planète exploiteront toutes ces vieilles décharges dans lesquelles ils enfouissent depuis des générations des tonnes de matières premières, de papiers, de plastiques qui leur feront bientôt défaut.

Car lorsque les chinois, les indiens, les vietnamiens, les coréens du nord, etc..., accéderont massivement aux biens de la consommation courante, ce ne sera plus de pénurie dont il faudra parler mais de disparition pure et simple de tout ce qui entre dans la fabrication des voitures, des télévisions, des ordinateurs, des machines à laver...

Alors, deux événements se produiront, la récupération des objets usagés deviendra, véritablement, une industrie de première importance mais, également, des sociétés achèteront aux municipalités les anciennes décharges et se mettront à les trier, mêtre après mêtre, pour en extirper les matériaux que nous y avons déversés.

Puis, quand ces décharges auront été vidées, retriées, réenfouies sans leurs éléments intéressants, il ne restera plus rien à utiliser pour les hommes. Les chinois et les indiens, propriétaires de nos usines sidérurgiques et de nos mines, nous concéderont quelques bouts de ferraille contre quelques heures de travail à leur profit. Nous serons devenus les esclaves modernes de la civilisation en marche.

Alors, après avoir utilisé les derniers morceaux de charbon des mines également réouvertes, avoir attelé de nouveau des chevaux à nos carrioles, repris la houe et la serfouette, nous nous serrerons de nouveau autour de feux de bois, dans nos maisons sans radiateurs, pour revivre les veillées d'antan, avec nos voisins. Brrrrrrr....

mercredi 2 avril 2008

Allez en paix mon fils



C'est vrai, je me fais rare et mes admiratrices s'en plaignent. Je les embrasse. Mais, vous voyez, les actualités sont moroses. Des imbéciles déploient des banderoles se moquant des chomeurs, Ingrid Béthencourt va mourir et surtout, je dois me faire enlever une verrue plantaire!

C'est affreux non?

Alors je lis. Je me plonge dans des pensums incroyables. Croyez le, je vais jusqu'à relire "L'homme qui rit", de Victor Hugo, et ça ne me fait pas rigoler.
Heureusement, il y a toujours ce cher Michel ONFRAY pour me faire oublier la morosité des jours et des nuits.Je ne saurais trop vous conseiller d'acheter son "Antimanuel de Philosophie". Quelle délectation!C'est un cadeau à faire à ceux que vous aimez.
Il y répond à des questions de la plus grande importance :

- Reste-t'il beaucoup de babouin en vous?
- Avez vous déja mangé de la chair humaine?
- Pourquoi ne pas vous masturber dans la cour du lycée?
- A quel moment une pissotière peut-elle devenir une oeuvre d'art?
- Peut-on recourir à la violence?
- Croyez-vous utile de juger d'anciens nazis centenaires?
- .......


J'imagine la tête de mon vieux professeur de philo, en ... 1965... si je m'étais levé en classe pour lui poser ces questions fondamentales. Je me serais retrouvé, illico, dans le bureau du proviseur puis chez un psy, pour un bilan général de mes neurones.

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Allez, un petit passage:


"Pour quelles raisons la masturbation naturelle et régulatrice d'une sexualité qui ne trouve pas d'autre forme dans l'instant devient-elle une faute à payer ou une pratique déshonorante? Parce que la civilisation se construit sur la répression des pulsions naturelles, elle les détourne, les utilise à d'autres fins que la satisfaction individuelle, pour le plus grand profit des activités culturelles et de civilisation. Un onaniste est un improductif social, un solitaire intéressé par sa seule jouissance, sans souci de donner à sa pulsion une forme socialement reconnue et acceptable, à savoir, la génitalité dans une histoire hétérosexuelle, monogame, qui vise la famille, le foyer, la procréation. "
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Quand je pense au nombre de fois où je suis allé me confesser, à des curés libidineux, de ces pratiques adolescentes. Dans mon collège militaire, nous faisions la queue aux quatre coins de la chapelle, pour aller raconter à des vieillards séniles, que nous avions eu des "mauvais gestes" ( C'était le code employé pour ne pas dire "je me suis tapé une petite branlette"). Le plus marrant c'était que, systématiquement, un très vieux curé, d'une paroisse voisine, avait toujours, en attente de confession, une trentaine d'élèves, alors que l'aumonier du collège devait faire des signes impératifs vers ceux qui patientaient pour qu'ils viennent se confesser à lui.


Le vieillard avait de grandes qualités de confesseur, sans doute, dont celle d'être sourd comme un pôt! On lui aurait dit " J'ai baisé une de tes grenouilles de bénitier, hier, et elle en redemandait", il aurait répondu " Allez en paix mon fils". Pratique non?

J'ai perdu ce vieux curé de vue. Il paraît qu'il est devenu pape...

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