vendredi 4 avril 2008

Les décharges publiques


Rassurez vous, il ne sera pas question ici de masturbation en public mais bien des décharges du même nom.

Il s'agit simplement d'un petit sujet qui me trotte par la tête depuis quelques jours. Je suis persuadé que, bien avant de réouvrir les maisons closes, les habitants de cette planète exploiteront toutes ces vieilles décharges dans lesquelles ils enfouissent depuis des générations des tonnes de matières premières, de papiers, de plastiques qui leur feront bientôt défaut.

Car lorsque les chinois, les indiens, les vietnamiens, les coréens du nord, etc..., accéderont massivement aux biens de la consommation courante, ce ne sera plus de pénurie dont il faudra parler mais de disparition pure et simple de tout ce qui entre dans la fabrication des voitures, des télévisions, des ordinateurs, des machines à laver...

Alors, deux événements se produiront, la récupération des objets usagés deviendra, véritablement, une industrie de première importance mais, également, des sociétés achèteront aux municipalités les anciennes décharges et se mettront à les trier, mêtre après mêtre, pour en extirper les matériaux que nous y avons déversés.

Puis, quand ces décharges auront été vidées, retriées, réenfouies sans leurs éléments intéressants, il ne restera plus rien à utiliser pour les hommes. Les chinois et les indiens, propriétaires de nos usines sidérurgiques et de nos mines, nous concéderont quelques bouts de ferraille contre quelques heures de travail à leur profit. Nous serons devenus les esclaves modernes de la civilisation en marche.

Alors, après avoir utilisé les derniers morceaux de charbon des mines également réouvertes, avoir attelé de nouveau des chevaux à nos carrioles, repris la houe et la serfouette, nous nous serrerons de nouveau autour de feux de bois, dans nos maisons sans radiateurs, pour revivre les veillées d'antan, avec nos voisins. Brrrrrrr....

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