vendredi 15 février 2013

L'invention du langage sous Cromagnon

Candidat à l'académie des sciences, Zabulle a été élu en raison de ses travaux sur la genèse des langages.
Discours de réception.

Les savants retrouvent l'étymologie de la plupart des mots de la langue française en se référant au Grec, au Latin, à l'Arabe, au Sanscrit ou à l'Hébreux. Mais, aucune de ces doctes personnes ne propose de genèse des mots courants de notre langue alors qu'il suffit de réfléchir, un tant soit peu, pour éclairer des pans entiers d'une science balbutiante. 
Je vais tenter de vous donner quelques pistes de recherche.
Au début, habillé de ses peaux d'ure, l'homme ne parlait pas. N'ayant pas encore inventé le mot "borborygme", il  usait et abusait de grognements sonores chaque fois qu'un mammouth lui marchait sur le pied ou qu'il piquait un cent mêtres poursuivi par un ours.
Il s'agissait plutôt d'onomatopées, du vieux français "Oh Non m'a Topé!". La femme utilisait les mêmes onomatopées, en plus aigu sans doute lorsqu'elle piquait un cent mêtres devant un homme sans sa peau d'ure.
Les premiers mots intelligibles furent prononcés lors de ces chasses à la femelle. Un peu enveloppé à la suite d'une consommation excessive de côtes d'ure Cromagnon s'essoufflait vite. Entendant passer le chasseur et la chassée, les hommes entendaient systématiquement Ffffff, Ffffff, Ffffff qu'ils associèrent peu à peu à la Fffffemme. Ils emboitaient alors le pas au chasseur. La femme se retournant voyait alors une dizaine de barbus sans peau d'ure à ses trousses. Elle criait alors, "HO Merde..."! Vous devinez la suite. Homme!
Il faudra des milliers d'années et l'invention de l'électricité avant que le H recule d'un cran, pour donner OHM.
Tout ceci est d'une telle évidence qu'on se demande pourquoi personne n'y a pensé.
Un millénaire plus tard, tous les animaux et toutes les choses avaient un nom, dérivé d'une onomatopée. Quand une femelle qui venait d'être rattrapée par une dizaine d'hommes, sans leur peau d'ure, se trempait le derrière dans une rivière fraiche, ses copines l'interrogeaient du regard. Elle disait alors whowww, ce qui a donné "eau" (En glais Whowwwter).
Les productions arrières de l'ure étaient très prisées pour amender les champs. On appelait les bouses d'auroch "l'or d'ure".
Les verbes vinrent beaucoup plus tard. Leur commodité apparut aux hommes pour une utilisation domestique:
"Femme chercher eau". "Femme laver peau d'ure".
Les adjectifs possessifs vinrent encore plus tard.
"Femme chercher eau" donnait "Ta gueule crane d'oeuf d'ure!". En effet, selon un des mes amis savants, les ures étaient, à l'époque, ovovivipares. Les américains ont découvert des oeufs d'ure en Provence près d'une ville qu'ils ont appelé "Eggs en Provence".
Les hommes associèrent alors les femmes à des animaux: "Chameau" par exemple.
De nos jours, les hommes n'ont plus la peau d'ure. (Les seuls urus qu'on trouve de nos jours sont des Lamborghinis). Les femmes en profitent pour se faire payer des cadeaux. Quand elles en reçoivent un chouette elles disent "whowww"! Mais, cela ne veut pas dire qu'elles sont dans la baignoire en train de prendre un bain de siège.
Ainsi va le monde!

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