Il est communément reconnu que la philosophie est née en Grèce, cinq à six cents ans avant Jésus Christ. Deux mille six cents années se sont donc écoulées depuis cette genèse.
C'est la raison pour laquelle, nous sommes nombreux à aborder cette "discipline" par le biais d'une approche critique, historique et donc ardue, compte tenu de la somme d'ouvrages, d'essais, d'analyses, de polémiques, qui garnissent les murs des bibliothèques. C'est l'approche que nous ont proposée nos vieux professeurs, alimentant ainsi l'innombrable cohorte des personnes persuadées de l'ésotérisme de cette "science", de son inaccessibilité au commun des mortels, de son inutilité dans un monde offert aux scientifiques, aux techniciens, aux comptables.
La philosophie serait à la littérature ce que l'opéra est à la musique, le bridge au jeu de la carte, l'entrechat à l'art de la danse. Il y aurait trop à apprendre avant d'en goûter les plaisirs.
A contrario, les romans de gare, le rap, la belote et la valse musette sont, il est vrai, plus accessibles au vulgum pecus. Difficile de le nier!
Pourtant, au risque de provoquer certains d'entre vous, j'affirme que si les religions n'étaient pas venues polluer notre entendement, nous serions sans doute aujourd'hui beaucoup plus nombreux à aborder la philosophie comme un mode de recherche des chemins de la sagesse.
Or, même si, au moins dans notre monde occidental, les religions sont en déclin, il n'en reste pas moins que nous avons perdu, depuis fort longtemps, l'art de raisonner en philosophe face au monde qui nous héberge, aux gens qui nous entourent, à notre angoisse de la mort.
Les religions nous ont fourni un costume, du genre prêt à porter, infroissable et indéchirable, lavable à sec et bien pratique. "Heureux les simples d'esprit" qui revêtent cet habit évangélique, ou coranique ou autre. Il est, "ma foi", bien pratique. Basé sur la "confiance" aveugle en des révélations de divers prophètes, il vous ôtera vos angoisses, si vous êtes assez crédule pour en accepter les messages.
Bref, et vous l'avez bien compris, je suis un des tenants de la libre pensée, celle qui vous permettra de rechercher vous même les voies d'une certaine sagesse. Certes, cette voie est difficile et il n'est pas évident qu'elle vous débarrasse de vos angoisses mais, elle vous gardera lucide!
En ce qui me concerne je tiens à cette lucidité. Elle me tient éloigné des religieux, des gurus, des astrologues, des profiteurs de la crédulité humaine, des prêcheurs, des laveurs de cerveau. de l'alcool, de la drogue et des somnifères Elle me permet une approche non scolastique des courants philosophiques. Quand j'étudie les stoïciens, les sceptiques, les cyniques et les épicuriens, je n'ai plus l'impression de mettre en danger mes poumons à cause de la poussière qui recouvre les vieux ouvrages mais, j'aère simplement mon esprit critique.
C'est la raison pour laquelle, nous sommes nombreux à aborder cette "discipline" par le biais d'une approche critique, historique et donc ardue, compte tenu de la somme d'ouvrages, d'essais, d'analyses, de polémiques, qui garnissent les murs des bibliothèques. C'est l'approche que nous ont proposée nos vieux professeurs, alimentant ainsi l'innombrable cohorte des personnes persuadées de l'ésotérisme de cette "science", de son inaccessibilité au commun des mortels, de son inutilité dans un monde offert aux scientifiques, aux techniciens, aux comptables.
La philosophie serait à la littérature ce que l'opéra est à la musique, le bridge au jeu de la carte, l'entrechat à l'art de la danse. Il y aurait trop à apprendre avant d'en goûter les plaisirs.
A contrario, les romans de gare, le rap, la belote et la valse musette sont, il est vrai, plus accessibles au vulgum pecus. Difficile de le nier!
Pourtant, au risque de provoquer certains d'entre vous, j'affirme que si les religions n'étaient pas venues polluer notre entendement, nous serions sans doute aujourd'hui beaucoup plus nombreux à aborder la philosophie comme un mode de recherche des chemins de la sagesse.
Or, même si, au moins dans notre monde occidental, les religions sont en déclin, il n'en reste pas moins que nous avons perdu, depuis fort longtemps, l'art de raisonner en philosophe face au monde qui nous héberge, aux gens qui nous entourent, à notre angoisse de la mort.
Les religions nous ont fourni un costume, du genre prêt à porter, infroissable et indéchirable, lavable à sec et bien pratique. "Heureux les simples d'esprit" qui revêtent cet habit évangélique, ou coranique ou autre. Il est, "ma foi", bien pratique. Basé sur la "confiance" aveugle en des révélations de divers prophètes, il vous ôtera vos angoisses, si vous êtes assez crédule pour en accepter les messages.
Bref, et vous l'avez bien compris, je suis un des tenants de la libre pensée, celle qui vous permettra de rechercher vous même les voies d'une certaine sagesse. Certes, cette voie est difficile et il n'est pas évident qu'elle vous débarrasse de vos angoisses mais, elle vous gardera lucide!
En ce qui me concerne je tiens à cette lucidité. Elle me tient éloigné des religieux, des gurus, des astrologues, des profiteurs de la crédulité humaine, des prêcheurs, des laveurs de cerveau. de l'alcool, de la drogue et des somnifères Elle me permet une approche non scolastique des courants philosophiques. Quand j'étudie les stoïciens, les sceptiques, les cyniques et les épicuriens, je n'ai plus l'impression de mettre en danger mes poumons à cause de la poussière qui recouvre les vieux ouvrages mais, j'aère simplement mon esprit critique.
Et je découvre, chaque jour un peu plus, que la philosophie
c'est vachement sympa!
pour l'opéra, le bridge et les entrechats, on verra plus tard!
l'empereur Marc Aurèle
c'est vachement sympa!
pour l'opéra, le bridge et les entrechats, on verra plus tard!
l'empereur Marc Aurèle
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