Je me suis fait rare sur ce blog en raison de l'hyperactivité dont j'ai fait preuve sur un chantier domestique. Un marteau dans chaque main et la bouche mâchonnant quelques clous, je me tenais éloigné du clavier.
Une inquiétude m'y propulse de nouveau, à la veille d'une petite semaine de marche au flanc des montagnes pyrénéennes.
Je veux prier, psalmodier une requête, supplier le représentant de ma république laïque, représentant dont les extravagances ne cessent de m'interpeler et de me peler tout court d'ailleurs:
" Monsieur le Président, si ma voiture est prise dans un carambolage monstre faisant une centaine de morts, si les Pyrénées m'ensevelissent avec mon groupe de marcheurs, si un tsunami ravage Saint-Jean-de-Luz au moment où je ferai trempette, et quelque soit le motif éventuel de ma disparition inopinée et collective, soyez aimable de ne pas me rendre un hommage public par une messe à Notre-Dame.
Car, voyez-vous, je suis athée et, même si dans le même temps vous prenez soin d'associer à cette gesticulation, Allah, Jehovah ou Vichnou, cela ne me fera pas plaisir.
Ma dignité souffrira de cette confusion entre public et privé et, comme vous étes coutumier du fait, je suis certain que vous allez encore vous précipiter auprès des représentants de votre croyance personnelle.
Respectez, même post-mortem, mes convictions. Mes ancêtres ont conquis une institution inaliénable qui veut que les Eglises et l'Etat vivent séparés. Cela me donne le droit de croire que jamais mon nom ne sera mélé, de près ou de loin, à une mascarade collective de type Te Deum ou autre gesticulation.
Alors, soyez aimable de m'oublier. Gardez votre énergie pour d'autres causes, il y a du boulot! Je suis bien conscient que vous attendez, au minimum, un petit bénéfice politique de ces apparition fort médiatisées, diffusées aux heures de grande écoute, et relayées dans les petites lucarnes du monde entier, mais ça, justement, je m'en fous aussi!
Pour en savoir plus, voir l'excellent article de Danièle SALLENAVE dans Le Monde du 8 juin 2009, que mes amis bigarrés m'ont fait tenir.
Une inquiétude m'y propulse de nouveau, à la veille d'une petite semaine de marche au flanc des montagnes pyrénéennes.
Je veux prier, psalmodier une requête, supplier le représentant de ma république laïque, représentant dont les extravagances ne cessent de m'interpeler et de me peler tout court d'ailleurs:
" Monsieur le Président, si ma voiture est prise dans un carambolage monstre faisant une centaine de morts, si les Pyrénées m'ensevelissent avec mon groupe de marcheurs, si un tsunami ravage Saint-Jean-de-Luz au moment où je ferai trempette, et quelque soit le motif éventuel de ma disparition inopinée et collective, soyez aimable de ne pas me rendre un hommage public par une messe à Notre-Dame.
Car, voyez-vous, je suis athée et, même si dans le même temps vous prenez soin d'associer à cette gesticulation, Allah, Jehovah ou Vichnou, cela ne me fera pas plaisir.
Ma dignité souffrira de cette confusion entre public et privé et, comme vous étes coutumier du fait, je suis certain que vous allez encore vous précipiter auprès des représentants de votre croyance personnelle.
Respectez, même post-mortem, mes convictions. Mes ancêtres ont conquis une institution inaliénable qui veut que les Eglises et l'Etat vivent séparés. Cela me donne le droit de croire que jamais mon nom ne sera mélé, de près ou de loin, à une mascarade collective de type Te Deum ou autre gesticulation.
Alors, soyez aimable de m'oublier. Gardez votre énergie pour d'autres causes, il y a du boulot! Je suis bien conscient que vous attendez, au minimum, un petit bénéfice politique de ces apparition fort médiatisées, diffusées aux heures de grande écoute, et relayées dans les petites lucarnes du monde entier, mais ça, justement, je m'en fous aussi!
Pour en savoir plus, voir l'excellent article de Danièle SALLENAVE dans Le Monde du 8 juin 2009, que mes amis bigarrés m'ont fait tenir.
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