mardi 4 mai 2010

Michel ONFRAY et l'intelligentsia freudienne

Les psychanalystes de l'école freudienne ont sans doute organisé une table ronde autour du dernier livre de Michel ONFRAY. Je les vois bien, allongés sur leurs divans, à la romaine, s'étranglant à chaque fois qu'un passage de l'ouvrage heurtait leurs certitudes.Elisabeth Roudinesco devait voler au dessus des convives, à cheval sur un balai, les cheveux en Georges Bataille, un mauvais rictus aux lèvres. Elle dissimulait, au tréfonds de son inconscient, la grande satisfaction de voir son propre livre décoller un peu, en raison même du succès du "crépuscule d'une idole".
Les paralogismes volaient bas. L'hypnose gagnait les participants, favorisée par quelques gargarismes au cognac. Chacun voyait en Michel Onfray un adepte de la psychologie cognito expérimentale. Car, il n'est de choix, en thérapie des foldingues, qu'entre Freud et les TCC.
Malgré le grand diamètre de la table on essaya de la faire parler! Lacan fit son apparition dans un miroir ovale et envoya paître tout le monde, disant sans ambages que les prés étaient faits pour les ânes. Lui même n'était plus qu'un âne damné.
Elisabeth Roudinesco s'évanouit de stupeur et tomba du balai. Chacun y alla de son bouche à bouche mais, quand BHL, invité d'honneur, se pencha sur elle, elle ouvrit un œil, s'accrocha aux cols de sa chemise blanche entrouverte et murmura:
"Oui, Nanard, prends moi toute, laisse Arielle faire la lessive!".
Sur ce, les psys s'aperçurent qu'il était l'heure des consultations de l'après-midi et quittèrent le restaurant en grand désordre.
Quand à moi, je vous quitte aussi, il est l'heure de prendre mes psychotropes!

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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