Quintus Horacius Flaccus vécut à Rome jusqu'à la fin de l'an 8 avant Jésus Christ, qu'il eut donc le bonheur de ne pas connaitre. Sa devise célèbre ,"Carpe diem", a été largement détournée de son sens au cours des siècles mais, j'ai écrit CARPE sur ma pantoufle gauche et DIEM sur ma pantoufle droite afin de me souvenir chaque matin qu'il me faudra penser à vivre chaque minute de la nouvelle journée qui commence!
Car, dans sa simplicité et son laconisme, cette devise est la règle de vie la plus importante qu'il me soit donné de connaitre. Elle est le ciment de ma sérénité, l'entrave à mon stress, ma planche de salut dans le naufrage général de notre société.
En l'instant même où j'écris ces mots, je savoure le rayon de soleil qui projette les croisillons de ma fenêtre sur le bureau, le regard énamouré de mon chat, l'odeur du café dans ma tasse et la couleur des fleurs du pêcher. Rien n'a plus d'importance que ce présent.
Demain, un avion s'écrasera en Chine, un tsunami dévastera Los Angeles, Rachida Dati reviendra au gouvernement mais, je m'en fous. Demain n'existe pas et n'existera peut être jamais! Il y a un rayon de soleil sur ma main!
Je veux vivre chaque instant. Là je tape sur la lettre A, c'est fait, c'est passé, jamais plus je ne taperai sur la lettre A à la même seconde. Cette seconde est passée. Elle n'existe plus! le passé n'existe plus! Rien n'existe que le présent!
Il faut bannir l'espérance. De grands philosophes l'ont dit mieux que moi, si tu espères quelque chose c'est que tu ne l'as pas encore, si tu ne l'as pas encore c'est que tu n'as pas les moyens de l'avoir tout-de-suite, sinon tu l'aurais déjà. Espérer c'est attendre et attendre c'est gaspiller de précieuses minutes! Le regret du passé et l'espérance en l'avenir sont les deux plus grandes erreurs que puisse commettre un homme, les plus angoissantes!
Ne plus attendre! Depuis que je m'applique à cette ligne de vie, j'observe des incidences inattendues sur ma façon d'agir. Un exemple: Lorsque j'allais à un rendez-vous important, il me pesait de parcourir le chemin qui me séparait de ce rendez-vous. Désormais, je goûte la route, chaque instant du chemin, cet arbre, ce faisan, cette feuille qui vole, cette chanson.
Le bonheur ce n'est pas le bout du chemin, c'est le chemin. Jamais phrase ne fut plus galvaudée, inscrite aux frontons des palais, ignorée. Et pourtant, c'est LA phrase! Si vous deviez n'en retenir qu'une, ce serait celle là!
Car, dans sa simplicité et son laconisme, cette devise est la règle de vie la plus importante qu'il me soit donné de connaitre. Elle est le ciment de ma sérénité, l'entrave à mon stress, ma planche de salut dans le naufrage général de notre société.
En l'instant même où j'écris ces mots, je savoure le rayon de soleil qui projette les croisillons de ma fenêtre sur le bureau, le regard énamouré de mon chat, l'odeur du café dans ma tasse et la couleur des fleurs du pêcher. Rien n'a plus d'importance que ce présent.
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Peu me chaut que la famille Sarkozy s'agite, que Jean Louis Etienne aille de la gauche du Pôle Nord à la droite du pôle Nord, que Luc Chatel réfléchisse au vingtième plan de lutte contre la violence à l'école, que le Kirghizistan change encore de président, que Tiger Woods retourne à ses dix-huit trous, il y a un rayon de soleil sur ma main!Demain, un avion s'écrasera en Chine, un tsunami dévastera Los Angeles, Rachida Dati reviendra au gouvernement mais, je m'en fous. Demain n'existe pas et n'existera peut être jamais! Il y a un rayon de soleil sur ma main!
Je veux vivre chaque instant. Là je tape sur la lettre A, c'est fait, c'est passé, jamais plus je ne taperai sur la lettre A à la même seconde. Cette seconde est passée. Elle n'existe plus! le passé n'existe plus! Rien n'existe que le présent!
Je cristallise ma pensée autour de chaque seconde.
Avant de me prendre pour un fou, ce que je suis peut-être, essayez! Il faut, pour cela, abandonner toute projection dans l'avenir, il faut ne plus attendre! Combien d'heures, de journées, de mois perdus à attendre les vacances, une visite, une sortie, une promotion, la retraite?Il faut bannir l'espérance. De grands philosophes l'ont dit mieux que moi, si tu espères quelque chose c'est que tu ne l'as pas encore, si tu ne l'as pas encore c'est que tu n'as pas les moyens de l'avoir tout-de-suite, sinon tu l'aurais déjà. Espérer c'est attendre et attendre c'est gaspiller de précieuses minutes! Le regret du passé et l'espérance en l'avenir sont les deux plus grandes erreurs que puisse commettre un homme, les plus angoissantes!
Ne plus attendre! Depuis que je m'applique à cette ligne de vie, j'observe des incidences inattendues sur ma façon d'agir. Un exemple: Lorsque j'allais à un rendez-vous important, il me pesait de parcourir le chemin qui me séparait de ce rendez-vous. Désormais, je goûte la route, chaque instant du chemin, cet arbre, ce faisan, cette feuille qui vole, cette chanson.
Le bonheur ce n'est pas le bout du chemin, c'est le chemin. Jamais phrase ne fut plus galvaudée, inscrite aux frontons des palais, ignorée. Et pourtant, c'est LA phrase! Si vous deviez n'en retenir qu'une, ce serait celle là!
*
Le soleil s'est voilé, le chat est parti, le café est bu.
J'ai un peu mal à la tête!
Le passé m'assaille!
Je suis triste!
*
Pas donnée la sérénité!
*
Alors Dieu?
Non, Diem et sa Carpe, nom de Zeus!
*
J'ai un peu mal à la tête!
Le passé m'assaille!
Je suis triste!
*
Pas donnée la sérénité!
*
Alors Dieu?
Non, Diem et sa Carpe, nom de Zeus!
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