jeudi 27 novembre 2008

Pensée vertigineuse du matin


Allongé dans le noir, j'ai eu, ce matin, l'angoisse du néant. Le laser de mon réveil matin projetait au plafond une donnée fatidique, 6H38. La station météo de "Nature et découvertes", annonçait 3°20 au capteur extérieur et 17°10 au capteur intérieur. Carla Bruni devait encore être dans les bras de Nicolas et Christine Boutin en route pour la messe du matin.
Une pensée m'est venue:
Si, la terre n'était qu'une masse rocheuse et siliceuse, dénuée de toute trace biologique, de toute molécule associant carbone et hydrogène, de toute trace ou espoir quelconque de vie. Si la terre, les planètes, les étoiles, n'étaient que des cailloux sur leurs trajectoires imbriquées, silencieux et ternes sur leurs ellipses immuables. Si aucune conscience n'existait, humaine, extra terrestre ou transcendante. Si aucune amibe, aucun protozoaire, n'annonçait, au fond d'une cuvette humide, l'émergence d'un espoir de vie. Si la scission philosophique entre objet et sujet était caduque, faute de sujets. Alors. Alors.
A quoi cela servirait-il?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Françoise a eu une excellente idée de me donner ce lien...
Une ballade régal...
Fidji

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