lundi 3 novembre 2008

Marcel Mathiot Carnets d'un vieil amoureux


Beaucoup de mes amis marcheurs ont connu, ne serait-ce que de réputation, l'instituteur de Contigné, Marcel Mathiot.
Cet homme à la longue figure et à l'allure austère, suscitait quelques murmures au sein des enseignants d'un certain âge. Disons le, il était connu comme un homme à femmes. J'ai moi même connu un vieux professeur qui était son ami. Enfin, c'est lui qui a fait passer le certificat d'études primaires à une parente proche. C'était une figure locale donc!
Or je lis sur la toile le commentaire suivant:
"A 90 ans passés, il culbutait encore Mado, une jeunesse de 82 ans, qui en redemandait: «Nous nous consommons avec voracité. Mado connaît un orgasme permanent!» Même Emma, 36 ans, une gamine, s'offrit à lui. Marcel Mathiot (1910-2004) fut un vieillard incroyablement élastique, érectile, priapique. Sa longue vie fut pleine de conquêtes et de maîtresses. Après la mort de sa femme, en 2000, et malgré une prostate en capilotade, le birbe poursuivit son activité sexuelle. Avec plus de liberté et moins de mauvaise conscience."
Je me frotte les yeux, incrédule, et de découvre que notre vieil ami est devenu, après la publication d'une partie de ses "carnets", la coqueluche de l'intelligentsia parisienne.
On dit de son "livre":

"C'est un document passionnant. Il ne révèle pas seulement des prouesses érotiques qui bousculent pas mal d'idées reçues sur le quatrième âge, il dresse aussi l'étonnant portrait d'un homme qui traversa le XXe siècle en se moquant de la morale (conseiller municipal de Contigné, il s'opposa au pudibond Jean Foyer) et en n'ayant le souci que de son bonheur. Il le trouva, pour l'essentiel, chez les femmes et dans les livres qui raisonnaient sa disposition à l'hédonisme, au pacifisme et à «l'évitisme»: Epicure, Ronsard, Montaigne, Voltaire, Sagan. Plus Louise Michel, Léo Ferré, et «l'Internationale», qu'il programma pour sa crémation. " Jérôme GARCIN

Ben mon colon! Ma mâchoire inférieure s'est décrochée et nécessite, depuis, une attelle en petite culotte de soie. Je regrette désormais de n'avoir pas côtoyé ce personnage intéressant. Trop tard! Il me reste à acheter le bouquin, et je ne vous le prêterai pas, amis marcheurs.
Lorsque nous irons, le 17 novembre, dans les ornières du village, pour cette balade que je vous ai concoctée, nous remonterons le "chemin des amourettes", pas loin de Contigné justement. Je vous lirai peut être quelques passages, en guise de ballade.

Ou alors je vous chanterai mes blessures et, comme vous êtes de vrais amis, vous pleurerez sur mon épaule.



J'en profite pour vous rappeler que, lorsque des mots sont jaunes et soulignés, il faut cliquer dessus, mes amis. Cliquez, cliquez, cliquez, il en restera quelque chose. J'en connais qui ne savent pas cliquer !

Tiens, essayez de cliquer sur Jérôme Garcin, par exemple.

Aucun commentaire:

Pages suivantes

Pour continuer la lecture vers d'autres billets plus anciens, cliquez sur le lien ci-dessus, à droite.