lundi 27 août 2012

Pourquoi je n'irai plus jamais en Tunisie

J'ai intitulé un de mes précédents billets: "Pourquoi je n'irai plus jamais au Sénégal".
Etait-ce le début d'une série?; Je ne sais pas. Mais, en ce qui concerne la Tunisie, je pose le même constat. Ce pays restera l'un de mes  plus mauvais souvenirs de voyage.
Oh, ne croyez pas que je suis un de ces français qui, sortis de l'héxagone, regardent autour d'eux d'un air pincé, les gens et les coutumes! J'ai adoté Cuba, la Turquie, la Grèce, la Crète, le Canada...
Il faut croire que le sud de la Méditerranée ne m'inspire pas.
La Tunisie est un pays de poussière. Les rues des villes sont sales, grouillantes de vendeurs de drouille, avides de vos euros. Ils méprisent les touristes, juste bons à laisser quelques sous dans leurs escarcelles vides. Pas de sympathie ambiante, vous passez des commerçants flagorneurs aux barbus qui vous toisent avec suspission.
Dans les hôtels, le backchich est de rigueur. Au restaurant, au bar, autour de la piscine un sourire se mérite à coups de dinars.
Les plages ne sont pas très propres. Les femmes seules sont des objectifs tout désignés pour les dragueurs locaux.
On ne canalise pas le tourisme autour de sites valant le détour, On crée des sites qui attirent les touristes, des zoos, des spectacles "sons et lumières". Là, dans la chaleur et la poussière, on cotoie des animaux exsangues, des employés de l'ennui, de faux artisans, de faux mariages, de fausses pierres.
Dans des ports de plaisance, comparés sans honte à Saint Tropez ou à Pornic on passe de boutiques qui étalent des tonnes de faux Gucci ou de faux Dior, à des vendeurs de djellabahs "made in china" , négociables entre 10€ et 50€, des terrasses vides, des fausses galères qui, en mer, sont de vraies galères.
Les taxis se négocient au double du prix du compteur.
Deux bonheurs vous seront donnés. Le premier, dans les premières conq minutes de votre arrivée, par le soleil, le second, dans la minute de votre départ, le soulagement de rentrer chez soi.

Entre ces deux moments de votre existence, cette destination "bon marché" vous aura coûté fort cher en heures de vacance perdues!

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