« Les dieux ne sont pas à craindre ; la mort ne donne pas de souci ; et tandis que le plaisir est facile à obtenir, la douleur est facile à supporter. »
Epicure
Epicure
Ce matin, je me suis réveillé profondément athée. Je ne plaisante pas. Je n'étais jusqu'alors athée que superficiellement. Je peux désormais entrer dans une église sans autre émotion que celle que pourrait me procurer un beau tableau. Une église est au mieux une oeuvre d'art, au pire un assemblage hideux de béton et de stuc. Elle n'est plus l'antre d'un ectoplasme néfaste ou bénéfique, elle est vide quand les grenouilles en sont sorties.
L'aphorisme d'Annie LE BRUN: "La foi est une perversion mortifère" est plus que jamais mon cheval de bataille. Je reste sidéré qu'on puisse encore, de nos jours, avoir une croyance religieuse.
Or, Dieu ne résulte et ne se propage qu'à travers la soumission de ses zélateurs, soumission fort prisée des pouvoirs qui s'en servent pour asservir les peuples.
Rien n'a bougé depuis que Nietzsche a annoncé la mort de Dieu, tout en affirmant que ce cadavre encombrerait encore longtemps les cavernes ombrées de Platon. Son "gai savoir" ne nous a pas rendu plus heureux car nous avons " christallisé " ( Ben oui par le Christ ...) en nous l'effroi de notre fin inéluctable.
Il nous faudra, encore longtemps, attendre la guérison car, dans les faits, c'est à une résurgence des religions que nous assistons, avec l'habituel cortège d'atrocités. Lucrèce, Karl Marx, Freud, et tant d'autres n'y peuvent rien. L'homme a besoin de Dieu et, contrairement à ce qu'on croit, ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme à son image mais l'inverse!
Pourtant, il est tellement plus simple d'affronter la mort quand on est débarrassé des paradis, enfer et autre purgatoire. Quand je serai mort, je n'existerai plus. Mon futur est là et il est encore temps d'exister, de profiter de mon corps, du soleil, des langoustes et des cuisses de grenouille. Cette prise de conscience est mon hapax existentiel, je l'ai vécue douloureusement en raison des siècles de bourrage de crane subis pas mes aïeux, elle bouleverse ma condition de mammifère mais m'a enlevé la peur de mourir.
L'aphorisme d'Annie LE BRUN: "La foi est une perversion mortifère" est plus que jamais mon cheval de bataille. Je reste sidéré qu'on puisse encore, de nos jours, avoir une croyance religieuse.
Or, Dieu ne résulte et ne se propage qu'à travers la soumission de ses zélateurs, soumission fort prisée des pouvoirs qui s'en servent pour asservir les peuples.
Rien n'a bougé depuis que Nietzsche a annoncé la mort de Dieu, tout en affirmant que ce cadavre encombrerait encore longtemps les cavernes ombrées de Platon. Son "gai savoir" ne nous a pas rendu plus heureux car nous avons " christallisé " ( Ben oui par le Christ ...) en nous l'effroi de notre fin inéluctable.
Il nous faudra, encore longtemps, attendre la guérison car, dans les faits, c'est à une résurgence des religions que nous assistons, avec l'habituel cortège d'atrocités. Lucrèce, Karl Marx, Freud, et tant d'autres n'y peuvent rien. L'homme a besoin de Dieu et, contrairement à ce qu'on croit, ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme à son image mais l'inverse!
Pourtant, il est tellement plus simple d'affronter la mort quand on est débarrassé des paradis, enfer et autre purgatoire. Quand je serai mort, je n'existerai plus. Mon futur est là et il est encore temps d'exister, de profiter de mon corps, du soleil, des langoustes et des cuisses de grenouille. Cette prise de conscience est mon hapax existentiel, je l'ai vécue douloureusement en raison des siècles de bourrage de crane subis pas mes aïeux, elle bouleverse ma condition de mammifère mais m'a enlevé la peur de mourir.
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