Lorsque BUREN a menacé de détruire ses colonnes, abandonnées au public par l'Etat, cochonnées, asséchées, privées d'éclairage, je me suis mis à espérer qu'on allait le prendre au mot et redonner à la cour du Palais Royal son lustre d'antan.
C'était compter sans la bêtise d'Etat, prompte à ployer le front devant les "artistes" modernes, assez orgueilleux pour commettre de telles cochonneries.
Les cochonnes de BUREN resteront donc là et le pire, c'est qu'elles seront sans doute protégées du public. Les gosses n'auront plus le droit de jouer dessus ce qui était la rare utilité de ces sucres d'orge.
On ose appeler ça une sculpture. Rodin, réveille toi, ils sont devenus fous (oufs dit on maintenant!, pluriel entré au dictionnaire du scrabble le 1er janvier 2008!).
BUREN justifiait son saccage en disant que c'était fait pour "un élargissement du champ visuel du spectateur". Comme le public l'avait dans le C..., l'élargissement en cause était plutôt à rechercher de ce côté là! Notez bien que c'est Jack LANG qui a décidé cette érection...!
Ces plots, sortis du sol en 1986, et qui n'y rentrent jamais, contrairement à ceux, identiques, qu'on installe à l'entrée des rues piétonnes, avaient été fort décriés.
Dans le Nouvel Observateur du 8 août 1986 on pouvait lire: "Hé oui, c’est con con! "
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Ben oui!
Et ce qui est plus con con encore, c'est de remettre de l'argent du contribuable dans ces bouts de béton qui auraient été plus utiles le long d'un chantier d'autoroute. On aurait pu aussi s'en servir pour combler un trou!
Voir aussi sur le sujet l'excellent article de
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