Ce matin j'ai retrouvé facilement mon dos. Il était manifestement entre mon cul et mon cou, à l'arrière de ma personne. Alors que je l'avais presque oublié, il se signalait par d'affreuses courbatures et après l'avoir mis à la verticale, je l'ai transporté avec moi jusqu'au petit déjeuner.Je crois connaitre les raisons de ces douleurs et cette découverte devrait bouleverser les connaissances de la médecine.
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C'est à cause des noix et des chataignes!
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En effet, j'ai noté que chaque année, lorsque les noix et les chataignes tombent, mon dos me fait mal. J'en conclus qu'il doit y avoir, en cette époque de l'année, recrudescence d'un virus, d'une bactérie ou d'un microbe que j'ai baptisé zabullum/chataignus/noyus/terrabassus.
Ma renommée ainsi assurée, je redeviens sérieux lorsque je pense à l'époque où nos ancêtres du Haut Anjou ne subsistaient, pour beaucoup, que grace à ces récoltes saisonnières. Noix, pommes, chataignes et même les glands, étaient l'apport nécessaire à un régime de pauvres. Et lorsque ces dons de la nature n'existaient pas survenait la famine.
Ainsi en 1709, on peut lire sous la plume du curé de Challain-La-Potherie:
"...il y eut grande disette de blé causée par un froid extraordinaire qui commença le dimanche 6 janvier, jour des rois .... et qui dura dix-sept jours... tous les noyers moururent de froid, les chênes en fendaient et les pommiers périrent pour la plupart..."(*)
Ces catastrophes naturelles étaient source de grandes famines et de grande mortalité.
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Alors, quand je mange une noix ou deux, après le roti de veau et la tranche de camembert...(je vous laisse conclure)
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Je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur le site de Mme Odile HALBERT à qui j'ai emprunté cette citation.
Son travail sur le Haut Anjou est en tous points remarquable. Merci également à Annick Grosboilliot qui m'a fait connaître le site.
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