jeudi 19 juillet 2012

Tigridia fleur d'un jour

Tigridia:

Ephémères comme le bonheur, elles apparaissent furtivement dans le jardin de Maguy, prennent la pose puis trépassent. Les abeilles ont à peine le temps de les convoiter. Les bourdons sont dans la peine et la seule épitaphe qui conviendrait sur leur tombe tient en un seul mot: "Fut".


Baudelaire n'en fit pas les fleurs du mal et pourtant ce sont des passantes auxquelles il eut pû dédier son poème.

Mais, elles ne nous en laissent pas le temps et se flétrissent plus vite encore que les roses de Ronsard. Trop belles, trop fragiles, elles ne sont que dans le présent et pourtant ne peuvent être offertes.






Ainsi, elles n'appartiennent à personne et ne demandent que le respect dû aux œuvres de la nature.







Une fleur qui mérite un petit haiku:

Trois frèles pétales.
Ephémères comme un pleur
Au creux du jardin.

Petit rappel sur les haikus. Trois vers de 5, 7, 5 syllabes inspirés par les saisons.


  Les deux petits derniers sont nés ce matin!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Magnifiques photos.... et j'aime autant les orchidées que les haïkus ! Vous êtes de quelle région ? Cordialement

ZABULLE a dit…

Maine et Loire
Bonne journée à vous
Zabulle

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