mardi 18 mai 2010

Pourquoi j'ai quitté Facebook

Georges BRASSENS chantait "Au faisceau des phallus, on verra pas le mien!". Je me suis réveillé, ce matin, avec l'impression de me promener nu devant des millions de personnes. Je ne suis pas particulièrement pudibond mais, face à tous ces miroirs sans tain environnant le petit lit rond qui tournait sous mes fesses, j'ai eu envie de rentrer dans ma coquille de bernard-l'ermite.
A la suite de cette décision, un de mes neveux préférés m'a envoyé une question en forme de titre de film: "Into the wild?". La réponse est non. Il ne s'agit pas, tel un moderne Henry David Thoreau, de me retirer au fond des bois, dans une vieille cabane, mais de revenir un peu à la réalité de la vie.
Ma face de bouc aurait pu se satisfaire des facilités offertes par le réseau social du même nom mais, les mises en relation permises par ce site, sont par trop artificielles!
J'ai donc résilié mon contrat, réalisant par la même occasion combien il est difficile de fermer ces écoutilles. Mon addiction était relativement faible mais je mesure à quel point certains adeptes doivent être englués dans cette toile.
J'avoue que les organisations d'apéritifs, qui font polémique actuellement, ne sont pas étrangères à ma décision. Elles y participent de moitié. Les braillards qui se réunissent pour boire me font horreur. J'étais atterré l'autre jour en regardant la foule rassemblée pour fêter l'équipe de Marseille. Soixante mille personnes folles d'orgueil parce qu'un ballon en cuir est passé entre deux poteaux! Une ville en liesse parce que ses mercenaires, payés grassement, ont marqué un ou deux buts. C'est d'une telle connerie que j'ai honte d'appartenir à la race humaine!
Vous voyez ci-dessous les mêmes individus quand le ballon passe à gauche ou à droite des buts!

Décidément, nos hommes politiques n'ont pas de bile à se faire! Ce sont les mêmes personnes qui votent! Ce sont ces mêmes personnes qui ont besoin de gurus, d'idoles, de marionnettistes. Les fils trainent par terre, il n'y a qu'à les ramasser!
Ce blog restera, pour l'instant, ma faiblesse, ma coquetterie, mon seul lieu d'exhibition, jusqu'au jour où...


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