mercredi 23 novembre 2016

Madeleine BARIATINSKY

Une dame mystérieuse, dont j'ai découvert récemment la sépulture, me donne l'occasion d'apporter une note de poésie dans ce monde de brutes.
La meilleure illustration de l'émotion que j'ai ressentie devant quelques herbes folles cernées d'une simple couronne d'ardoises, me semble être cette gravure tirée d'un livre écrit par Madeleine Bariatinsky en 1943.
Nul ne savait, dans mon petit village, qui avait été enseveli dans cet endroit reculé du cimetière, sans tombeau, sans plaque, sans aucune marque.
Pourtant Madeleine ne fut rien moins que l'épouse d'Andrei Bariatinsky, l'un des petits fils du Tsar Alexandre II de Russie. Réfugiée dans mon village, pendant la seconde guerre mondiale, elle avait, semble-t-il, émis le vœu d'y reposer pour l'éternité.
Elle écrivit un livre pour les enfants, "Histoire d'Huberlulu", dont j'ai extrait la gravure ci-dessus. Je l'ai trouvé sur la toile et le lirai à mes petites filles ce Noël.
Elle fut aussi critique d'art. Le peintre Rodolphe-Théophile BOSSHART lui doit en grande partie sa renommée. J'aime beaucoup la peinture ci-dessous qui démontre la grande maîtrise de cet artiste.

Bref, je suis ravi que madeleine ait choisi mon village pour son dernier séjour et, désormais, j'irai mélanger quelques fleurs discrètes, aux belles herbes de sa tombe.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

-Belle histoire.
-Belles gravure et peinture.
-Madeleine avait semble t'il, trouvé la sérénité dans ce village d'Anjou,pour souhaiter y dormir son éternelle nuit...

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