mardi 29 mars 2011

Kadhafi. Livre vert. Le socialisme.

 « Un peuple furieux est en droit de chasser ses dirigeants. »
Kadhafi    Livre vert             
 
Vous trouverez, ci-dessous, quelques extraits de la deuxième partie du livre vert de Kadhafi. Elle traite du socialisme et de la difficulté d'en appliquer la quintessence. Ces extraits montrent, à mon avis, la difficulté de passer, dans la réalité, de pures théories à des applications pratiques, sans dérapage. Les principes mêmes du communisme furent, en leur temps, dévoyés par un Lénine et un Staline. Un Mao massacra son peuple pour conserver sa place. Un Ceausescu mit en place une féroce dictature.
Dès que les principes, somme toute séduisants, des petits livres rouges ou verts, débouchent sur des statues de bronze, des portraits de 10 mètres de haut, des poitrines bardées de médailles, l'adulation des initiateurs, il est temps de changer de livre!
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La situation dégradante des travailleurs au lendemain de la révolution industrielle a évolué et bien qu'avec le temps, ouvriers, techniciens et employés ont conquis des droits, qui dans le passé semblaient utopistes et inaccessibles, aucune réponse satisfaisante n'a été proposée pour résoudre le principe du salariat.

Chaque individu ne peut prélever plus qu'il ne lui faut sur les biens de la société, car la richesse dans le monde et dans chaque société étant limitée, à un moment ou un autre, il en prendrait inévitablement une partie à ses semblables.
 
Il ne sera plus possible de réaliser des bénéfices sur le travail d'autrui et d'augmenter l'épargne individuelle au-delà des besoins, car cela se ferait aux dépens des autres, et deviendrait de l'exploitation.

La production dans les pays capitalistes se trouve concentrée et accumulée entre les mains d'une minorité de possédants oisifs qui exploitent les prolétaires à produire pour survivre.

Les handicapés et les déficients mentaux ont eux aussi droit à la même part de la richesse que les autres membres de la société

Celui qui possède la maison que vous habitez, la voiture dans laquelle vous vous déplacez et qui assure votre salaire pour votre subsistance, s'approprie en fait votre liberté, ou du moins une partie de celle-ci.

Celui qui est maître des besoins d'un autre lui dicte sa loi, l'exploite et pourrait le réduire à l'esclavage et ce, en dépit de la législation qui pourrait le lui interdire.

La solution finale est dans l'abolition du profit.
 
Les domestiques, qu'ils soient salariés ou non, représentent encore aujourd'hui un des types de l'esclavage. Ce sont même les esclaves des temps modernes.

Les habitants d'une maison assureront eux-mêmes leur ménage. En cas de nécessité, on n'aura plus recours à des domestiques salariés ou non, mais à des fonctionnaires assurant les tâches de ménage et qui bénéficieront de l'avancement dans leurs fonctions et jouiront des garanties sociales et matérielles comme tout fonctionnaire.

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