

On ne peut que souscrire à ces objectifs mais, encore une fois, on tombe dans une sorte de péché d'inhumanité en méprisant ces personnes modestes qui, après avoir élevé leurs enfants dans une de ces cités, contre vents et marées, après y avoir tissé une sorte de réseau social, devraient quitter leur quatre pièces, devenu trop grand.
Je suis absolument contre cet exil forcé, vers un studio ou un F2, de personnes modestes, qui paient leur loyer et utilisent souvent les pièces devenues vacantes pour recevoir leurs enfants et petits enfants. Pourquoi ne pas les envoyer carrément à l'hospice à ce moment là?
On confond ces pauvres gens avec ceux qui ont des revenus surdimensionnés par rapport aux règles d'accès aux HLM, et ça, c'est un autre problème!
Comme on ne peut pas s'attaquer à ceux qui vivent dans leurs propriétés de 20 pièces, dans leurs châteaux, dans leurs hôtels particuliers du XVI ème, dans leurs gentilhommières, dans les résidences de luxe, on s'en prend aux pauvres. Encore une fois!
Le problème ne vient pas de là!
Ou alors, virez aussi tous les autres, les proprios, les nantis, les bobos, etc...